Les perturbateurs endocriniens (PE)
Le rapport de l'OMS de février 2010 les définit ainsi : « Les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques d’origine naturelle ou artificielle étrangères à l’organisme, qui peuvent interférer avec le fonctionnement des systèmes endocriniens et induire ainsi des effets délétères sur cet organisme ou ses descendants. »
C'est donc tout notre système hormonal, de nos glandes à notre foie, qui est potentiellement menacé, et celui de nos enfants.
En pratique, les substances concernées sont les hormones de synthèse (contraceptifs et traitements substitutifs pour la ménopause), PCB, les fameux « retardateurs de flamme », pesticides, insecticides, herbicides, fongicides, dioxines (déchets volatils de l’industrie chimique), phtalates (matières plastiques, cosmétiques, encres), parabens, bisphénol, alkylphenol et nonylphenol (détergents), voire des médicaments (Distilbène).
Ces PE modifient les récepteurs des hormones, compromettant ainsi la transmission du signal porté par chaque hormone, ou modifient la production, le transport et l’élimination des hormones, déséquilibrant ainsi les quantités d'hormones en circulation dans l'organisme.
Or nous sommes continuellement exposés à ces substances : on les trouve dans l’eau, l’air, les aliments, les cosmétiques, etc. En France, 96 % des eaux de surface et 61 % des nappes phréatiques contiennent des pesticides. Nous ingérons les PE, les inhalons, les absorbons par la peau, ils traversent la "barrière" placentaire, passent dans le lait maternel,.... Selon les recherches et les observations de Charlotte Yonge, spécialiste des problèmes d'allaitement causés par les freins de langue et de lèvres, chez les nouveaux-nés ces PE seraient à l'origine de malformations sur la ligne médiane du corps, de haut en bas (implantation des cheveux, freins de langue et de lèvres, phimosis,...).
Le rapport de l'OMS de février 2010 les définit ainsi : « Les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques d’origine naturelle ou artificielle étrangères à l’organisme, qui peuvent interférer avec le fonctionnement des systèmes endocriniens et induire ainsi des effets délétères sur cet organisme ou ses descendants. »
C'est donc tout notre système hormonal, de nos glandes à notre foie, qui est potentiellement menacé, et celui de nos enfants.
En pratique, les substances concernées sont les hormones de synthèse (contraceptifs et traitements substitutifs pour la ménopause), PCB, les fameux « retardateurs de flamme », pesticides, insecticides, herbicides, fongicides, dioxines (déchets volatils de l’industrie chimique), phtalates (matières plastiques, cosmétiques, encres), parabens, bisphénol, alkylphenol et nonylphenol (détergents), voire des médicaments (Distilbène).
Ces PE modifient les récepteurs des hormones, compromettant ainsi la transmission du signal porté par chaque hormone, ou modifient la production, le transport et l’élimination des hormones, déséquilibrant ainsi les quantités d'hormones en circulation dans l'organisme.
Or nous sommes continuellement exposés à ces substances : on les trouve dans l’eau, l’air, les aliments, les cosmétiques, etc. En France, 96 % des eaux de surface et 61 % des nappes phréatiques contiennent des pesticides. Nous ingérons les PE, les inhalons, les absorbons par la peau, ils traversent la "barrière" placentaire, passent dans le lait maternel,.... Selon les recherches et les observations de Charlotte Yonge, spécialiste des problèmes d'allaitement causés par les freins de langue et de lèvres, chez les nouveaux-nés ces PE seraient à l'origine de malformations sur la ligne médiane du corps, de haut en bas (implantation des cheveux, freins de langue et de lèvres, phimosis,...).
Mais les effets des PE ne sont pas forcément immédiats, ils peuvent ne provoquer des symptômes qu'à l'âge adulte, voire modifier la programmation des gènes des générations futures.
Dans l'idéal, la période la plus sensible étant la grossesse (et l'enfance), il est souhaitable de faire un travail de détox avant une grossesse et d'être particulièrement vigilant sur les sources de pollution possibles durant la grossesse et la petite enfance. Lors de la détox, les PE (stockés dans les réserves graisseuses du corps à cause de leur affinité pour les graisses) retournent dans la circulation sanguine (ainsi que tous les autres déchets) pour pouvoir être traités par le foie en vue de leur élimination.
L'effet des PE, comme ceux de tous les toxiques, est considérablement majoré par la présence d'autres polluants, comme les métaux lourds, les ondes (wifi, linky, téléphone portable, etc), les additifs alimentaires, etc. C'est l'effet cocktail. A notre avis, il est d'ailleurs assez illusoire de chercher à mettre en évidence l'effet isolé des seuls perturbateurs endocriniens, puisque nous sommes tous de facto exposés à un ensemble de polluants au quotidien, et jamais aux seuls PE ! Cette toxicité isolée des PE ne correspond à aucune réalité. Le problème de la pollution doit être envisagé comme un tout.
Effets connus
Les PE provoquent une inflammation et une hyper-perméabilité intestinales, dont les conséquences sont multiples (puisque cet organe est une clé de notre santé).
L'exposition pendant la période fœtale favorise les malformations au niveau de l’appareil reproducteur du fœtus, les atteintes du système nerveux central et des retards de croissance intra-utérine.
Dans l’enfance, les effets neurotoxiques (auxquels s'ajoutent ceux des métaux toxiques comme l'aluminium ou le mercure) conduisent à des problèmes d’apprentissage ou à des troubles du comportement, favorisent les troubles du spectre autistique. L'exposition aux PE peut également augmenter la fréquence des allergies respiratoires, des cryptorchidies chez les garçons et d'autres malformations de l'appareil génital/urinaire, de la puberté précoce chez les filles.
À l’âge adulte, les PE provoquent une baisse de la fertilité (la teneur du sperme en spermatozoïdes a diminué de moitié en 50 ans !) et une fréquence accrue de cancers hormonaux-dépendants (sein, testicules, prostate), Ils nuisent aussi probablement à l'immunité et au métabolisme (diabète II et obésité), favorisent la maladie de Parkinson (avec les métaux toxiques).