Glycation
Extrait de l'article "La glycation, facteur clé du vieillissement", Alternative Santé n°23.
Quand on évoque les causes du vieillissement et de l'usure de nos organismes on pense aussitôt aux radicaux libres et à l'oxydation ou bien au déclin hormonal. Mais peu de gens connaissent le phénomène de glycation qui est pourtant un des mécanismes fondamentaux du vieillissement et peut avoir des conséquences au moins aussi importantes sur la santé. Ce phénomène est naturel et un organisme sain sait en général le gérer mais il peut s'emballer lorsque l'on consomme, par exemple, trop de sucres, trop de produits chauffés à haute température ou lorsque l'on souffre de stress.
La glycation est une sorte de « caramélisation spontanée » des protéines organiques. Elle n'est ni programmée ni voulue par l’organisme et se produit simplement du fait de la mise en présence de sucres et des protéines sanguines et cellulaires.
Découvert en 1911 par Louis-Camille Maillard, ce phénomène physico-chimique agit aussi bien à l’extérieur de l’organisme qu'au cœur de nos cellules. Par exemple, cette réaction est à l’origine du brunissement des aliments lorsqu'ils sont cuits à hautes températures. Cependant, seuls 10 % environ des produits glyqués se retrouvant dans la circulation sanguine proviennent de l’alimentation (aliments subissant une cuisson à feu vif : four, barbecue, fritures…).
Les dégâts dans l’organisme
Les produits glyqués se retrouvent dans le sang, à la surface cellulaire et dans la cellule. Ils peuvent même traverser la barrière placentaire.
Ils accélèrent le vieillissement et la dysfonction de tous les organes en modifiant la structure de certains sites cellulaires, au point qu’il existe une relation frappante entre les complications dues au diabète et les changements négatifs de santé dus au vieillissement.
Les produits glyqués génèrent un stress oxydatif majeur et auto-entretenu (autocréation d’un fort taux de radicaux libres).
Ils présentent des propriétés mutagènes et cancérigènes, facilitent l’installation de maladies inflammatoires (polyarthrite par ex), sont impliqués dans les maladies des yeux (cataracte, rétinopathies..), du cœur et des vaisseaux, des reins….
Particulièrement, ils contribuent à la dégénérescence des neurones (Parkinson, Sclérose Latérale Amyotrophique…), au point que la maladie d’Alzheimer, par exemple, est considérée comme un véritable « diabète de type 3 ».
Prévention et traitement de la glycation
Vue la gravité des symptômes générés par la glycation, le taux de protéines glyquées est surveillé de très près chez les personnes à risque, les diabétiques par exemple. Il consiste principalement à doser une protéine sanguine particulière, l’hémoglobine glyquée HbA1c, qui correspond au stade 2 de la réaction de glycation. Chez les diabétiques par exemple, le taux maximal d’équilibre varie de 6 à 7,5 % (normes de santé : 4 à 6 %).
Mais chez les personnes qui ne souffrent pas de pathologies considérées "à risque" ne sont, en général, pas du tout surveillées.
La capacité de nuire des produits glyqués se retrouve surtout lorsqu'on arrive au stade des AGE, stade terminal et irréversible des produits glyqués. L'important est donc d'éviter d'en arriver à ce stade ou de ne pas l'amplifier si l'on a déjà dépassé le stade des AGE.
Ce sont donc des techniques de prévention/ralentissement du processus toxique qui seront étudiées en première intention et qui seront les aussi les plus efficaces.
En priorité, l’alimentation et le style de vie : régime limitant les sucres sanguins après le repas (aliments à indice glycémique bas), adoption de modes de cuisson douce, mode de vie équilibré (activité physique modérée, gestion du stress…).
La liste des remèdes naturels est longue ! Certaines plantes ont la capacité de maintenir la sensibilité à l’insuline. Il s'agit de :
Extrait de l'article "La glycation, facteur clé du vieillissement", Alternative Santé n°23.
Quand on évoque les causes du vieillissement et de l'usure de nos organismes on pense aussitôt aux radicaux libres et à l'oxydation ou bien au déclin hormonal. Mais peu de gens connaissent le phénomène de glycation qui est pourtant un des mécanismes fondamentaux du vieillissement et peut avoir des conséquences au moins aussi importantes sur la santé. Ce phénomène est naturel et un organisme sain sait en général le gérer mais il peut s'emballer lorsque l'on consomme, par exemple, trop de sucres, trop de produits chauffés à haute température ou lorsque l'on souffre de stress.
La glycation est une sorte de « caramélisation spontanée » des protéines organiques. Elle n'est ni programmée ni voulue par l’organisme et se produit simplement du fait de la mise en présence de sucres et des protéines sanguines et cellulaires.
Découvert en 1911 par Louis-Camille Maillard, ce phénomène physico-chimique agit aussi bien à l’extérieur de l’organisme qu'au cœur de nos cellules. Par exemple, cette réaction est à l’origine du brunissement des aliments lorsqu'ils sont cuits à hautes températures. Cependant, seuls 10 % environ des produits glyqués se retrouvant dans la circulation sanguine proviennent de l’alimentation (aliments subissant une cuisson à feu vif : four, barbecue, fritures…).
Les dégâts dans l’organisme
Les produits glyqués se retrouvent dans le sang, à la surface cellulaire et dans la cellule. Ils peuvent même traverser la barrière placentaire.
Ils accélèrent le vieillissement et la dysfonction de tous les organes en modifiant la structure de certains sites cellulaires, au point qu’il existe une relation frappante entre les complications dues au diabète et les changements négatifs de santé dus au vieillissement.
Les produits glyqués génèrent un stress oxydatif majeur et auto-entretenu (autocréation d’un fort taux de radicaux libres).
Ils présentent des propriétés mutagènes et cancérigènes, facilitent l’installation de maladies inflammatoires (polyarthrite par ex), sont impliqués dans les maladies des yeux (cataracte, rétinopathies..), du cœur et des vaisseaux, des reins….
Particulièrement, ils contribuent à la dégénérescence des neurones (Parkinson, Sclérose Latérale Amyotrophique…), au point que la maladie d’Alzheimer, par exemple, est considérée comme un véritable « diabète de type 3 ».
Prévention et traitement de la glycation
Vue la gravité des symptômes générés par la glycation, le taux de protéines glyquées est surveillé de très près chez les personnes à risque, les diabétiques par exemple. Il consiste principalement à doser une protéine sanguine particulière, l’hémoglobine glyquée HbA1c, qui correspond au stade 2 de la réaction de glycation. Chez les diabétiques par exemple, le taux maximal d’équilibre varie de 6 à 7,5 % (normes de santé : 4 à 6 %).
Mais chez les personnes qui ne souffrent pas de pathologies considérées "à risque" ne sont, en général, pas du tout surveillées.
La capacité de nuire des produits glyqués se retrouve surtout lorsqu'on arrive au stade des AGE, stade terminal et irréversible des produits glyqués. L'important est donc d'éviter d'en arriver à ce stade ou de ne pas l'amplifier si l'on a déjà dépassé le stade des AGE.
Ce sont donc des techniques de prévention/ralentissement du processus toxique qui seront étudiées en première intention et qui seront les aussi les plus efficaces.
En priorité, l’alimentation et le style de vie : régime limitant les sucres sanguins après le repas (aliments à indice glycémique bas), adoption de modes de cuisson douce, mode de vie équilibré (activité physique modérée, gestion du stress…).
La liste des remèdes naturels est longue ! Certaines plantes ont la capacité de maintenir la sensibilité à l’insuline. Il s'agit de :
- la cannelle,
- le Banaba,
- le Yacon
- le Gymnema sylvestris (produit ayurvédique).
- chrome
- zinc
- cuivre
- thé vert,
- vigne rouge,
- maté,
- raisins,
- feuilles de goyave et de noyer,
- alliacées (ail, oignons, poireaux),
- calendula,
- cannelle (en plus de l’activité biologique citée précedemment),
- curcuma,
- girofle,
- romarin,
- thym….
- la pyridoxamine (vitamine B6)
- les polyphénols (particulièrement le resvératrol),
- la carnosine,
- l’acide R-a-lipoïque
- les flavonoïdes...
- le longanin (extrait du vomiquier),
- le sulforaphane (extrait des choux),
- l’acide asiatique (pour la jeunesse de la peau – extrait de Centella asiatica),
- le ginseng indien (Ashwaganda) ou le Qifu-Yin chinois (les deux étant traditionnellement utilisés pour la prévention de l’Alzheimer)…