Extrait de l'article "Guide de résistance à l’insuline", du site NaturalSwiss.
Il y a résistance à l’insuline quand la sensibilité des cellules vis-à-vis de l’insuline baisse. Ce phénomène peut se manifester chez les hommes, les femmes et même chez les enfants.
Il s’agit d’une affection insidieuse, la résistance a l’insuline, a des symptômes qui restent cachés pendant longtemps, et sont difficiles à identifier même plus tard. On retrouve parmi les premiers signes les changements d’humeur subits, suivis par la fatigabilité, les troubles de sommeil ou encore la dépression. On voit donc clairement pourquoi il est difficile de reconnaître et de traiter cette maladie à temps, ce qui peut avoir pour conséquence l’apparition de nouveaux symptômes.
Qu’est-ce qu’on trouve derrière la résistance à l’insuline ?
Lorsque la sensibilité à l’insuline des cellules du corps humain diminue, l’organisme produit en vaine davantage de l’insuline, l’effet attendu n’arrive pas. Quant à l’insuline, il est important de savoir que cette hormone permet au sucre apporté par les aliments de pénétrer dans le flux sanguin où il en règle l’absorption et ainsi la quantité. L’insuline est indispensable pour les tissus musculaires et pour les cellules de graisse, constituant les 55-60 pour cents du poids corporel. Quand la résistance à l’insuline se développe, l’organisme y réagit avec une sorte de processus d’auto-défense en produisant davantage d’insuline.
Cette réaction s’avère suffisant dans un premier temps, la surproduction permet d’équilibrer le taux d’insuline du sang. Néanmoins, le pancréas, chargé de produire l’insuline, n’est pas capable de « tenir le coup » sur le long terme, la quantité et l’effet de l’insuline commencent à diminuer avec le temps. C’est la raison pour laquelle le taux de sucre aura tendance à présenter des pics soudainement après les repas, et à donner des valeurs légèrement supérieures à l’optimum pendant des heures après la consommation des aliments.
Dans des cas plus graves, une hyperglycémie peut se manifester même si la personne concernée est à jeun, sans apporter aucun aliment dans son organisme. On parle de l’hyperglycémie à jeûn quand le taux de sucre dans le sang reste supérieur au niveau optimal au bout de 8 heures de jeûne. La résistance à l’insuline peut donc être considérée comme un antécédent du diabète.
Quelles peuvent être les conséquences de la résistance à l’insuline ?
La quantité des acides gras augmente dans le plasma, puisque la décomposition des graisses (triglycérides) s’accélère. La quantité du sucre diminue dans les muscles, les stocks de sucre s’effondrent. Etant donné l’accumulation des acides gras dans le sang, le foie se retrouve surchargé. La musculature est le principal terrain de la résistance à l’insuline périphérique. Malgré tout, une bonne nouvelle est donnée par le fait que sous l’effet de l’activité physique régulière, les sucres deviennent capables de pénétrer les cellules musculaires malgré le taux d’insuline bas.
Au bout d’un certain temps le fonctionnement du pancréas s’affaiblit en continu, ce qui augmente le risque de l’apparition du diabète de type 2.
Les causes de la résistance à l’insuline
La résistance à l’insuline peut avoir de nombreuses causes possibles. Une seule en est souvent suffisante pour que la maladie soit déclenchée, mais si plusieurs causes sont présentes en parallèle, le développement de l’affection devient plus probable.
L’un des facteurs les plus fréquents est le changement hormonal. Certes, ceci concerne plusieurs domaines : le changement hormonal peut être dû à l’âge ou causé par la grossesse.
La production intensifiée de l’adrénaline ou du cortisol peut également mener à l’apparition de la résistance à l’insuline, puisque la présence surreprésentée de ces hormones neutralise les effets de l’insuline : cela force le pancréas à produire davantage de l’insuline, pour finir par arriver dans un cercle vicieux.
A l’arrière-plan de la résistance à l’insuline on retrouve également la prédisposition héréditaire, mais les lésions organiques et des maladies peuvent également la générer : hypertension, obésité – la graisse abdominale est particulièrement dangereuse –, les différentes maladies hépatiques (hépatite, cirrhose), la prise de médicaments à base de stéroïde, l’anémie sérieuse ou la maladie de Cooley. L’augmentation du taux du (mauvais) cholestérol LDL ou des triglycérides peut être également un précurseur de la résistance à l’insuline.
Comment traiter ?
Le meilleur et le plus simple moyen de la prévention et du traitement de la résistance à l’insuline est certainement l’activité physique, les exercices journaliers. Il ne faut alors surtout pas penser à une balade jusqu’au magasin du coin. Les exercices doivent être intensifs et durer pendant au moins une demi-heure, pour provoquer de la transpiration. On peut faire des promenades, des travaux domestiques même, si l’on respecte ces critères.
Une autre condition importante : le poids corporel adéquat. Perdre les kilos en plus est primordial parce que la résistance à l’insuline ne peut certainement pas être traitée sans amaigrissement. L’activité physique doit donc se conjuguer d’une alimentation saine pour atteindre cet objectif. Le régime de résistance à l’insuline a pour élément important sa constitution en des aliments à faible index glycémique.
Consommer des aliments riches en fibres et des compléments alimentaires - comme le psyllium - permettant de ralentir l’absorption des sucres, et étant ainsi des outils efficaces dans la lutte contre la résistance à l’insuline.
Encore une chose. Prêter une attention particulière a la santé de la flore intestinale qui détermine fondamentalement le fonctionnement du système immunitaire : consommer des probiotiques (choucroute, yaourts a flore vivante, compléments alimentaires), ainsi que des prébiotiques qui sont essentiels pour la prolifération des probiotiques. Le symbiotique en est un excellent choix, ce complément alimentaire contient une combinaison idéale de probiotiques et de prébiotiques.
Sources :
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3820526/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1204764/
Il y a résistance à l’insuline quand la sensibilité des cellules vis-à-vis de l’insuline baisse. Ce phénomène peut se manifester chez les hommes, les femmes et même chez les enfants.
Il s’agit d’une affection insidieuse, la résistance a l’insuline, a des symptômes qui restent cachés pendant longtemps, et sont difficiles à identifier même plus tard. On retrouve parmi les premiers signes les changements d’humeur subits, suivis par la fatigabilité, les troubles de sommeil ou encore la dépression. On voit donc clairement pourquoi il est difficile de reconnaître et de traiter cette maladie à temps, ce qui peut avoir pour conséquence l’apparition de nouveaux symptômes.
Qu’est-ce qu’on trouve derrière la résistance à l’insuline ?
Lorsque la sensibilité à l’insuline des cellules du corps humain diminue, l’organisme produit en vaine davantage de l’insuline, l’effet attendu n’arrive pas. Quant à l’insuline, il est important de savoir que cette hormone permet au sucre apporté par les aliments de pénétrer dans le flux sanguin où il en règle l’absorption et ainsi la quantité. L’insuline est indispensable pour les tissus musculaires et pour les cellules de graisse, constituant les 55-60 pour cents du poids corporel. Quand la résistance à l’insuline se développe, l’organisme y réagit avec une sorte de processus d’auto-défense en produisant davantage d’insuline.
Cette réaction s’avère suffisant dans un premier temps, la surproduction permet d’équilibrer le taux d’insuline du sang. Néanmoins, le pancréas, chargé de produire l’insuline, n’est pas capable de « tenir le coup » sur le long terme, la quantité et l’effet de l’insuline commencent à diminuer avec le temps. C’est la raison pour laquelle le taux de sucre aura tendance à présenter des pics soudainement après les repas, et à donner des valeurs légèrement supérieures à l’optimum pendant des heures après la consommation des aliments.
Dans des cas plus graves, une hyperglycémie peut se manifester même si la personne concernée est à jeun, sans apporter aucun aliment dans son organisme. On parle de l’hyperglycémie à jeûn quand le taux de sucre dans le sang reste supérieur au niveau optimal au bout de 8 heures de jeûne. La résistance à l’insuline peut donc être considérée comme un antécédent du diabète.
Quelles peuvent être les conséquences de la résistance à l’insuline ?
La quantité des acides gras augmente dans le plasma, puisque la décomposition des graisses (triglycérides) s’accélère. La quantité du sucre diminue dans les muscles, les stocks de sucre s’effondrent. Etant donné l’accumulation des acides gras dans le sang, le foie se retrouve surchargé. La musculature est le principal terrain de la résistance à l’insuline périphérique. Malgré tout, une bonne nouvelle est donnée par le fait que sous l’effet de l’activité physique régulière, les sucres deviennent capables de pénétrer les cellules musculaires malgré le taux d’insuline bas.
Au bout d’un certain temps le fonctionnement du pancréas s’affaiblit en continu, ce qui augmente le risque de l’apparition du diabète de type 2.
Les causes de la résistance à l’insuline
La résistance à l’insuline peut avoir de nombreuses causes possibles. Une seule en est souvent suffisante pour que la maladie soit déclenchée, mais si plusieurs causes sont présentes en parallèle, le développement de l’affection devient plus probable.
L’un des facteurs les plus fréquents est le changement hormonal. Certes, ceci concerne plusieurs domaines : le changement hormonal peut être dû à l’âge ou causé par la grossesse.
La production intensifiée de l’adrénaline ou du cortisol peut également mener à l’apparition de la résistance à l’insuline, puisque la présence surreprésentée de ces hormones neutralise les effets de l’insuline : cela force le pancréas à produire davantage de l’insuline, pour finir par arriver dans un cercle vicieux.
A l’arrière-plan de la résistance à l’insuline on retrouve également la prédisposition héréditaire, mais les lésions organiques et des maladies peuvent également la générer : hypertension, obésité – la graisse abdominale est particulièrement dangereuse –, les différentes maladies hépatiques (hépatite, cirrhose), la prise de médicaments à base de stéroïde, l’anémie sérieuse ou la maladie de Cooley. L’augmentation du taux du (mauvais) cholestérol LDL ou des triglycérides peut être également un précurseur de la résistance à l’insuline.
Comment traiter ?
Le meilleur et le plus simple moyen de la prévention et du traitement de la résistance à l’insuline est certainement l’activité physique, les exercices journaliers. Il ne faut alors surtout pas penser à une balade jusqu’au magasin du coin. Les exercices doivent être intensifs et durer pendant au moins une demi-heure, pour provoquer de la transpiration. On peut faire des promenades, des travaux domestiques même, si l’on respecte ces critères.
Une autre condition importante : le poids corporel adéquat. Perdre les kilos en plus est primordial parce que la résistance à l’insuline ne peut certainement pas être traitée sans amaigrissement. L’activité physique doit donc se conjuguer d’une alimentation saine pour atteindre cet objectif. Le régime de résistance à l’insuline a pour élément important sa constitution en des aliments à faible index glycémique.
Consommer des aliments riches en fibres et des compléments alimentaires - comme le psyllium - permettant de ralentir l’absorption des sucres, et étant ainsi des outils efficaces dans la lutte contre la résistance à l’insuline.
Encore une chose. Prêter une attention particulière a la santé de la flore intestinale qui détermine fondamentalement le fonctionnement du système immunitaire : consommer des probiotiques (choucroute, yaourts a flore vivante, compléments alimentaires), ainsi que des prébiotiques qui sont essentiels pour la prolifération des probiotiques. Le symbiotique en est un excellent choix, ce complément alimentaire contient une combinaison idéale de probiotiques et de prébiotiques.
Sources :
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3820526/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1204764/